Les 7 règles d’or à adopter pour devenir entrepreneur

Être entrepreneur ? Les 7 règles d’or à adopter pour le devenir

Publié par Marine Pierrot Plenard le vendredi 29 janvier 2021

Donner un sens à son travail, un objectif poursuivi par un nombre grandissant de travailleurs, et notamment d’entrepreneurs.
Ils sont en effet de plus en plus nombreux à se lancer dans l’optique de mieux gérer leur temps de travail mais aussi, et surtout, de mieux choisir les missions auxquelles ils se consacrent.
Beaucoup partagent ainsi l’ambition d’avoir un métier à impact et de contribuer à faire changer les choses.

Cependant, de nombreux freelances motivés à agir se retrouvent désemparés face à la situation. Par où commencer ? À qui s’adresser ? Quels sont les besoins de ces entreprises engagées ? Comment leur apporter mon aide ?

Avec Social Declik, nous répondons à toutes ces questions afin de vous aider à trouver des missions à impact !
Suivez le guide !

Étape 1 : S’affranchir des fausses croyances !

Vais-je réussir à trouver des entreprises engagées ayant les besoins et les moyens de développer un projet sur lequel je pourrais apporter mon aide ?

Le premier obstacle qui empêche les freelances de s’engager sont les fausses croyances, et notamment deux principales :

  • La première consiste à penser que les structures engagées n’ont pas d’argent pour embaucher des experts freelances.
    Ce n’est pourtant pas le cas. Pour beaucoup, ce sont des structures grandissantes, bénéficiant de subventions et ayant ainsi les moyens d’investir dans leurs projets.
    De plus, le fait d’être un freelance représente un avantage pour ces entreprises, puisque cela implique plus de flexibilité sur la contractualisation. Il est beaucoup plus engageant d’embaucher un salarié en CDI que de travailler avec un indépendant. Celui-ci pourra en effet proposer une offre sur-mesure, correspondant parfaitement aux besoins du projet.
  • La deuxième implique que ces entreprises ne recruteraient pas et qu’elles n’auraient pas besoin de nos compétences.
    Ici encore, c’est une fausse croyance.
    Les entreprises engagées étant de plus en plus nombreuses, les besoins sur les métiers du numérique ou des ressources humaines par exemple n’en sont que plus importants. 91% des structures d’utilité sociale souhaiteraient ainsi développer en interne plus de compétences numériques (source : The Social Good Accelerator, 2019).

Les trois grands besoins métiers
des structures engagées :

– prospection / développement
– marketing digital et communication
– développement, chef de projet, UX design
Il est donc nécessaire de s’affranchir des ces croyances, qui peuvent décourager certains freelances dans leur démarche d’engagement, par peur de ne pas trouver de missions ou de devoir se brader.

Retenez qu’il est tout à fait possible de vivre en ne travaillant qu’avec des structures engagées !

Étape 2 : Comprendre la réalité de ces entreprises à impact

Qu’est-ce qu’une entreprise engagée ? Quels sont ses besoins réels ?

La deuxième étape dans cette démarche de recherche de missions à impact est de démystifier l’univers des entreprises engagées, en faisant l’effort de comprendre réellement en quoi il consiste.

On y compte principalement des structures de l’économie sociale et solidaire (ESS). Il s’agit historiquement d’associations, de mutuelles, de fondations et de coopératives qui agissent pour une cause d’utilité sociale et environnementale.

La loi Hamon de 2014 est venue apporter une nouvelle dimension à cet univers puisqu’elle a proposé à l’ensemble des entreprises d’intégrer le cadre de l’ESS. Pour cela, elles doivent répondre à des agréments, notamment l’agrément ESUS, permettant de s’assurer qu’elles agissent pour une cause d’utilité publique.

La loi Pacte est ensuite venue renforcer ce dispositif en permettant aux entreprises de définir leur raison d’être. Cela signifie qu’elles vont identifier ce qu’elles peuvent apporter à la société, en dehors d’un objectif de croissance économique.

Enfin, on compte aussi les startup à impact et départements RSE, qui souhaitent agir même s’ils ne répondent pas aux critères de l’ESS.

C’est donc un univers grandissant, qui comptabilise un nombre de structures de plus en plus important, engendrant ainsi de nombreux besoins.

Qu’est ce que signifie réellement avoir de l’impact ?

Dans l’optique de mieux appréhender la réalité des entreprises engagées, il est nécessaire de se demander ce que signifie avoir de l’impact pour vous.

En effet, bien que les différents enjeux soient parfaitement définis, la manière d’y répondre est souvent très subjective. Il est donc nécessaire de définir de votre point de vue ce qui fait qu’une entreprise est engagée et qu’elle a un impact.

“Pour se sentir utile, il faut comprendre ce que ça veut dire pour nous de se sentir utile.”

Par exemple, chez Didaxis, notre manière de nous rendre utile c’est de nous engager chaque jour aux côtés des indépendants.
En les suivant dans leurs projets et en mettant l’humain et la collaboration au cœur de notre démarche, on les aide à gravir des sommets !

Étape 3 : Adopter la bonne posture pour trouver des missions à impact

Comment m’adresser à ces entreprises ?

Une fois que l’on a bien cerné ces entreprises à impact, il faut désormais adopter la bonne posture.

Cela signifie qu’il faut s’ouvrir à la rencontre. L’objectif est de rencontrer les structures afin de comprendre parfaitement leurs besoins et en quoi on pourra leur apporter notre aide.

Commencez donc par faire une liste des entreprises qui vous inspirent.
Quelles sont les structures qui vous feront vous sentir utile ?
Celles qui vous permettront de prendre part à un changement vers une économie plus respectueuse du social et de l’environnement ?

Une fois votre liste définie, contactez ces entreprises et proposez-leur un échange afin de découvrir le projet.

Le plus important est d’adopter une posture de prise d’information, et non de vente, afin de rassurer votre interlocuteur. Faites-leur comprendre que l’échange a simplement pour but de comprendre comment ils fonctionnent, quels sont leurs besoins, et non de leur vendre une prestation.

Étape 4 : Analyser le besoin

Quelle offre proposer à ces entreprises engagées ?

Lors de cette phase d’exploration, l’essentiel est d’être tout à fait à l’écoute des entreprises afin de bien comprendre leurs besoins et de définir comment vous pourrez leur apporter votre aide.

* Posez des questions sur la structure :

Établissez une trame de questions à poser lors de l’échange :

  • Quels sont leurs besoins ?
  • Quels sont leurs objectifs ?
  • Quelles sont les problématiques qu’ils rencontrent ?
    etc.

* Explorez les besoins :

Une fois que vous pensez avoir identifié les besoins de l’entreprise, essayez de comprendre leurs origines. Le but est de comprendre l’objectif global au niveau de l’entreprise, auquel elle pense répondre à travers ces besoins.

Par exemple, si elle souhaite avoir une communication plus soutenue, quel est l’objectif recherché ? Faire plus de chiffre d’affaires ? Avoir une meilleure image de marque ? Développer sa notoriété ? etc.

* Identifiez les pièces manquantes du puzzle :

Par la suite, il est nécessaire d’identifier les causes qui empêchent l’entreprise d’atteindre ses objectifs. Posez des questions ouvertes afin de bien comprendre ce qui la bloque dans la résolution de sa problématique.

* Avancez des pistes d’amélioration :

Si vous pensez pouvoir répondre aux problématiques rencontrées par l’entreprise et lui apporter votre aide, n’hésitez pas à proposer des pistes d’amélioration qui lui permettront d’avancer dans l’atteinte de ses objectifs.
À cette étape, pensez à conserver une posture de conseil et non de vente, afin de ne pas effrayer votre interlocuteur.

* Proposez les services :

La dernière étape consiste à proposer vos services.
Rappelez-vous de ne passer à cette étape que si, et seulement si, vous considérez avoir parfaitement identifié les besoins de l’entreprise et que vous vous sentez capable de l’aider.
Si la mission que vous vendez ne permet pas à la structure d’avancer, cela engendra forcément une déception de sa part et un impact sur votre réputation.

Quelle que soit la manière dont vous l’accompagnerez, il est essentiel de montrer à votre interlocuteur que vous avez tous les deux le même objectif : atteindre les résultats escomptés par l’entreprise.

Comment oser faire le premier pas ?

Au-delà de toutes ces étapes, rappelez-vous qu’il est généralement plus facile de débuter cette démarche en adoptant une approche d’exploration.

Concentrez-vous sur la rencontre, sur la compréhension des problématiques rencontrées par les entreprises.
Vous décomplexerez ainsi la démarche, tout en commençant à construire votre réseau et à réfléchir à votre offre.

Le fait de rencontrer des entreprises qui vous inspirent et vous animent ne fera que vous simplifier les choses. Vous aurez d’autant plus envie de comprendre comment les choses fonctionnent et la dialogue n’en sera que plus facile avec votre interlocuteur.

Étape 5 : Avancer les bons arguments pour convaincre

Répondez aux objections

En tant qu’indépendant, vous risquez de vous retrouver confronté à trois arguments récurrents :

  • le fait que le freelancing soit antinomique avec la vision de l’ESS, car perçu comme “l’uberisation de l’emploi”. Montrez alors qu’il ne s’agit pas d’une réalité, notamment dans le domaine du numérique, où devenir freelance reste en très grande majorité un choix.
  • la peur que le freelance ne soit pas vraiment engagé. Rassurez alors votre interlocuteur en lui montrant qu’il s’agit réellement d’une cause qui vous inspire et pour laquelle vous souhaitez agir (ou pour laquelle vous agissez déjà).
  • le fait que votre prestation coûterait trop cher. Il est important ici de rappeler qu’en tant que freelance, vous avez moins de sécurité qu’un salarié (à moins que vous n’ayez opté pour le portage salarial ?) et que vous devez aussi prendre en compte un certain nombre d’heures consacrées à la prospection ou aux tâches administratives (à moins que … vous connaissez la chanson !)  Il est important de ne pas se brader afin de ne pas créer de frustration, ce qui impacterait négativement la collaboration.

Gardez en tête vos atouts !

  • En tant qu’indépendant, vous disposez d’une certaine flexibilité sur la collaboration et vous permettrez à votre client de bénéficier d’une prestation sur-mesure, parfaitement adaptée au projet en question. N’hésitez pas à faire des devis à tiroirs et à faire de la pédagogie pour permettre à votre client de comprendre votre tarification et l’offre que vous proposez.
  • Vous disposez aussi d’une vraie expertise, de compétences qui vous permettront d’aider cette structure à aller plus loin dans ses projets.
  • Vous êtes engagé. Montrez que vous avez le même objectif : faire bouger les choses !

Passez à l’action !

Maintenant vous avez en tête toutes les étapes qui vous permettront de devenir un “freelance for good”, il ne vous reste plus qu’à sauter le pas !

Pour cela, rien de mieux que d’être accompagné ! Et c’est le rôle de Coline et Charlotte, les cofondatrices de Social Declik, cabinet de recrutement à impact positif (mais pas que!) qui aide les freelances à mettre du sens dans leurs missions.
À travers leur programme « Freelance For Good”, elles permettent aux entrepreneurs de mieux cerner les entreprises qui partagent leurs valeurs et de définir un plan d’action pour signer leur première mission.
Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à participer au prochain webinaire organisé par Social Declik en cliquant ici ou à visiter leur page LinkedIn.

Ainsi, si vous ne devez retenir qu’une chose de cet article c’est de prendre le temps de bien cerner le marché et les besoins des entreprises engagées, avant de définir la façon dont vous pourrez leur apporter votre aide.
Enfin, entourez-vous de personnes qui ont déjà sauté le pas ! Social Declik est un bon exemple, puisqu’ils aident tous les ans des dizaines d’indépendants à se lancer et à agir pour des causes qui leur tiennent à cœur.
Chez Didaxis, nous apportons aussi notre soutien aux entrepreneurs qui veulent agir en les accompagnant dans leurs tâches administratives ou leurs démarches commerciales, tout en leur permettant de bénéficier de la même sécurité qu’un salarié ! De nombreux avantages qui leur permettent de se concentrer sur leur objectif : faire bouger les choses !

En conclusion, retenez qu’être indépendant ne vous empêchera pas de vous travailler auprès de structures engagées, bien au contraire, elles n’attendent que vous !
Alors, qu’attendez-vous pour sauter le pas ?

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