Bertrand Dupuis a fait l’expérience du portage salarial sous ses deux facettes : en tant que salarié porté et en tant qu’entreprise cliente ! Une caractéristique atypique qui fait de lui un expert en la matière ! Découvrez son parcours et sa perception du portage salarial, ce statut qu’il a choisi à de multiples reprises et qu’il continue de choisir aujourd’hui.
Un parcours mêlant salariat et entrepreneuriat
25 ans de salariat dans l’ingénierie et la logistique
Bertrand Dupuis commence sa carrière en tant qu’ingénieur en électronique. Durant ces premières années, il exerce dans de grands groupes, tels qu’Alcatel ou Thomson, où il acquiert de nombreux savoir-faire. Il intègre ensuite des petites sociétés, où il apprend à avoir une vision globale de l’entreprise. Il fait finalement la synthèse de ces expériences en rejoignant de nouveau Thomson, qui lui permet d’accéder au management et de se reconvertir dans la logistique.
Après 25 ans dans l’industrie, il décide de se former au coaching à Paris et est diplômé fin 2013.
10 ans d’entrepreneuriat dans le coaching et le conseil
À la suite de cette reconversion, il décide de se lancer à son propre compte. Il crée ainsi sa société, BDC&C, et se spécialise dans le coaching d’équipes pour les entreprises. Son cabinet adopte alors une approche pluridisciplinaire : du coaching « pur » pour amener un collectif à élaborer ses propres solutions, de la formation quand des apports théoriques sont pertinents, ainsi que du conseil basé sur une grande expérience. Il exercera en tant qu’indépendant pendant 10 ans.
Un savant mélange combinant salariat classique et portage salarial
Fin 2022, Bertrand Dupuis décide de fermer sa SARL et de reprendre un salariat. Il devient ainsi chef de projet chez Voies Navigables de France.
En parallèle, il continue de réaliser diverses missions pour d’anciens clients, qu’il effectue en portage salarial. Ce choix de statut, il le justifie par ses précédentes expériences, qui l’ont amené à employer des salariés portés : “Ça s’est bien passé, donc quand des missions m’ont été proposées alors que je n’avais plus de structure pour facturer, le choix du portage et de Didaxis est venu naturellement.”
Maintenant devenu lui-même salarié porté, il apprécie particulièrement le fait de toucher tout de suite la somme qui lui revient. C’est l’un des avantages du portage. Adieu les retards de paiements, malheureusement caractéristiques du monde du freelancing !
Et quand on lui demande de nous donner son impression sur son expérience avec Didaxis : “Très bon, très sérieux, bien perçu par mes clients, avec des documents qui rassurent.”. “J’apprécie beaucoup la réactivité de mon conseiller Romain Duque et sa disponibilité, qui a su gérer toutes les difficultés avec un client pas simple.” . “De même que quand c’était moi l’employeur d’un salarié porté, j’appréciais la rigueur.”.
Au quotidien, Bertrand Dupuis est motivé par le fait de pouvoir mettre en application par lui-même les conseils qu’il donnait auparavant à ses clients : “J’apprécie particulièrement, étant redevenu salarié, de ne plus seulement conseiller mes clients, mais de pouvoir mettre en œuvre et expérimenter moi-même les conseils que je donnais.”
Ayant enseigné, conseillé les autres, mais aussi mis en pratique, il sait aujourd’hui prendre du recul sur son propre travail et faire les ajustements nécessaires.
Son meilleur conseil
Le meilleur conseil qu’il ait reçu de sa vie est le suivant :
Détecter (avant tout) et dans la mesure du possible refuser les choix exclusifs.
On peut les diviser en deux catégories :
- Ceux où il faut faire en sorte d’obtenir les deux :
Par exemple : avoir envie de mener une vie professionnelle riche et avoir envie de s’occuper correctement de ses enfants.
Ceci ne doit pas nous amener à nous résigner et à choisir une option au détriment de l’autre. Il faut garder en tête qu’il est possible d’allier les deux, en posant des limites et en trouvant des compromis. - Ceux où il faut essayer de refuser les deux :
Par exemple : assister à une agression dans le métro. Ne pas vouloir la laisser passer mais ne pas vouloir non plus se retrouver à la merci de l’agresseur.
De même que pour l’exemple précédent, il est généralement possible de trouver des solutions qui nous permettront de refuser les deux, en faisant appel à une assistance extérieure par exemple.
L’essentiel est de ne pas se résigner à choisir un choix exclusif par réflexe.
Merci à Bertrand Dupuis d’avoir joué le jeu et d’avoir répondu à nos questions !
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